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Gilets jaunes "acte 2" : les politiques réagissent
Mouvement des "Gilets jaunes". Acte 2. La manifestation parisienne des gilets jaunes a rapidement dégénéré sur les Champs Elysées suscitant une polémique au sein de la classe politique. Les réactions affluent de toute part.
Les manifestants du mouvement des gilets jaunes ont mené leur deuxième grande action ce week-end, sur l'ensemble du territoire, afin de protester contre la montée du carburant, et de manière général, contre la politique jugée néfaste du président Emmanuel Macron. Cette "Acte 2" a été marqué par de violents heurts entre manifestants et forces de l'ordre sur les Champs Elysées.
Le ministre de l'Intérieur Castaner et Marine Le Pen se sont mutuellement accusés d'avoir attisé les violences qui ont eu lieu samedi 24 novembre, à l'occasion des rassemblements des "gilets jaunes".
Le RN dénonce des accusations indignes et minables
Le ministre accuse la présidente du Rassemblement National d'attiser les tensions. "Sur Paris on voit une évolution, à l'appel de Marine Le Pen qui avait invité les manifestants à venir sur les Champs-Élysées (...). On constate que l'ultradroite s'est mobilisée, et est en train de dresser des barricades sur les Champs-Élysées", a-t-il déclaré. Dupont Aignan dénonce une grande manipulation d'Etat.
Pour la présidente du Rassemblement national, ces accusations sont indignes et pas à la hauteur de la situation. Elle accuse le gouvernement de "diaboliser le mouvement" des "gilets jaunes", et de le "décrédibiliser de tous les moyens". Toujours à droite, Nicolas Dupont-Aignan condamne les violences, tout en accusant l'exécutif de vouloir salir un mouvement populaire.
Invité dimanche 25 novembre sur franceinfo, Sebastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (ex-FN) est revenu sur la polémique concernant les incidents survenus samedi sur les Champs-Elysées en marge de la mobilisation des "gilets jaunes". Le député du Nord a défendu Marine Le Pen, accusée par Christopher Castaner d'être à l'origine de la présence de "séditieux" au sein de la manifestation. Des accusations "indignes" et "minables", a réagi sur franceinfo Sébastien Chenu qui demande "un moratoire" sur les hausses de carburants "actuelles et à venir".
Alors que les "gilets jaunes" appellent à un acte trois du mouvement samedi prochain, le 1er décembre, Emmanuel Macron amorce un léger fléchissement. Mardi 27 novembre, il devrait annoncer la création du Haut conseil pour le climat. Cette fois, élus, associations, syndicats et Français des territoires seront conviés à la réflexion.
Un nouvel appel à la mobilisation samedi 1er décembre
#GiletsJaunes sur les #ChampsElysees : @sebchenu juge "indignes" et "minables" les accusations de @CCastaner visant @MLP_officiel https://t.co/eiEvL3pHwa pic.twitter.com/ONpW5trhJ
— franceinfo (@franceinfo) 25 novembre 2018
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